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JOURNAL VELO : CYCLOSPORTIVES, GRIMPEES CHRONOMETREES, ENTRAINEMENTS ETC


- Grimpée des 3 communes
- Le Raid du Bugey 2015

 




Dernières sorties consultables sur Strava :


 
25/04/2015 : Le Raid du Bugey

Première cyclo de l'année sous un ciel très maussade et plusieurs averses de pluie fine. Routes humides et fraîcheur en hauteur sont de la partie pour accompagner les quelques 600 participants à cette épreuve à but non lucratif : les bénéfices sont reversés à la recherche médicale.

De manière à parfaire ma légendaire ponctualité, j
e me présente à l'inscription une dizaine de minutes avant le départ. A la première épingle du dossard le décompte est lancé et je ne suis pas près. Je franchis la ligne de départ une minute trop tard. Un petit CLM à la poursuite du peloton pour les premiers tours de jambes me mettent immédiatement dans le bain. Peloton rejoint, je me place proche de la tête pour souffler un peu à l'approche de la première difficulté du jour : la col de Porte.

Les premiers kilomètres sont montés au train et les favoris semblent s'échauffer gentiment. Je décroche du groupe de tête dans les portions plus raides pour franchir le sommet seul dans les quinze premiers avec en vue trois lachés à environ trente secondes. Je ne les reverrai pas... Je me laisse reprendre en rejoignant Ordonnaz, espérant former un petit groupe de six pour la suite. Malheureusement un important regroupement se fait avant de finir la descente sur Ambléon. 

 
Raid du Bugey 2015

Nous nous retrouvons ainsi une vingtaine de coureurs sur les routes pittoresques du Bugey. Les relais s'enchainent plus ou moins bien, les villages "perchés" sont franchis bon train et nous arrivons rapidement à l'approche des trois dernières bosses avant l'arrivée. N'ayant pas l'intention de rester avec un peloton jusqu'à l'arrivée je me teste dans la montée de Lhuis, permettant au passage de voir la condition des autres coureurs. Quelques secondes d'avance au sommet à deux ne suffiront pas à s'en aller, le regroupement se fait à nouveau dans la descente. Je reste en tête jusqu'au pied de la montée de Seillonnaz. 

Aussitôt les premiers mètres entamés, nous repartons à deux sur un bon rythme avec la ferme intention de faire un peu de ménage et prendre de l'avance. Un coureur nous rejoint avec la même idée, je remet une accélération pour creuser l'écart une bonne fois pour toute. De nouveau à deux, nous continuons notre effort, l'écart est fait. A mi-parcours un coureur du team Vulco nous reprend fort et nous met une dizaine de seconde que l'on comblera peu avant la fin. 

Descentes humides et remontées courtes entre Seillonnaz et Bénonces suffiront au groupe à nous reprendre. Dommage mais bien tenté.

Il s'en ai fallut de peu pour ne pas me faire distancer définitivement dans la descente et le plat qui mène à la dernière côte. Les jambes commencent à tirer et j'hésite à suivre un coureur qui s'en va dès le pied de la bosse. Nous ne le reverrons plus, bien joué. Pour ma bonne conscience j'essai bien deux accélérations en vain, à jambes perdues. La course est ainsi terminée au sommet de la côte de Bouis mais je reste méfiant dans la dernière descente où une chute à priori sans conséquences physiques se produit à quelques mètres devant moi, mobilisant plusieurs personnes. Je franchis la ligne d'arrivée derrière une huitaine de coureur sans faire aucun effort pour le sprint.

Je termine satisfait de m'être donné à fond tout le long, cela permet de faire du rythme que je n'ai absolument pas. Je gagne une place par rapport à l'année dernière, ce qui est tout à fait correct étant donné le nouveau boulot qui demande pas mal d'énergie...


Résultats : 21ème/160 au scratch
11ème/24 en catégorie
Résultats 


 

12-13-14/07/2014 : L'Arvan Villards - La Trilogie Mauriennaise
 
J1 : Cols du Chaussy et de la Madeleine - 75kms / 2000m
 
Dotée de cols et d'ascensions de grandes renommées, la Maurienne fait chaques années le bonheur des cyclistes de tous poils. C'est précisément le cas durant trois jours pour les cyclosportifs intéressés par les défis en altitude et, cette année, en conditions automnales...

Je me présente ainsi à Hermillon pour participer à la première journée de ces 3 jours au coeur du pays de l'Arvan. Objectif du jour : monter le plus vite possible le col du Chaussy et le col de la Madeleine. Les conditions météorologiques étaient annoncées comme exécrables, ce fut le cas.
Au début du Chaussy le peloton s'étire dans les fameux lacets de Montvernier qui nous mènent aux pâturages embrumés et humide. Je lâche rapidement prise avec la tête de course qui s'efface dans le brouillard. Au col nous sommes deux à entamer la descente, détrempés, la pluie ne cesse pas et la visibilité est très faible, à l'instar de la vitesse. Je ne prend aucun risque.

 
Arvan Villards 2014 J1

Au croisement avec la route du col de la Madeleine, les signalisateurs font un excellent travail et nous enquillons immédiatement sur l'ascension. Les jambes sont froides, le corps est trempé dans les moindres plis. Dur dur de reprendre un rythme et je me fais reprendre par plusieurs coureurs avant de terminer au sprint avec un binome revenu à St François Longchamps. Je termine cette première journée à la 16ème place à 18min du vainqueur Yoann Sert !

Résultats : 16ème/114 au scratch
5ème/15 en catégorie
Résultats


J2 : Cols du Télégraphe et de la Madeleine - 100kms / 2550m

Météo beaucoup plus clémente le lendemain pour monter au Galibier. Nous roulons en peloton derrière la voiture ouvreuse de Hermillon à St Michel de Maurienne, pied du col du Télégraphe où les fauves sont lâchés. Et aujourd'hui les fauves sont enragés, la tête de course s'envole à vitesse impressionante, je ne tente pas de suivre et me retrouve rapidement avec un petit groupe de 5 coureurs.
 
Arvan Villards 2014 J2-1

Nous entamons ensemble la sortie de Valloire direction le point culminant des trois jours. Mais je ne peux pas suivre et nous nous retrouvons avec 2 autres coureurs à tenter de ne pas perdre trop de temps sur nos prédécesseurs. Je fini par lâcher mes compagnons après Plan Lachat.
 
Arvan Villards 2014 J2-2

La suite est irrégulière dans la gestion de l'ascension : on revient de derrière puis ça lâche, puis je reprends du monde devant et lâche également, bref pas moyen d'accélérer franchement et maintenir le rythme. J'en termine à la 20ème place et à nouveau à 18min du vainqueur du jour qui n'est autre que le tenant du titre de la veille.
Retour à Hermillon tranquillement avec Rodolphe Lourd, Sébastien Merle, Nicolas Fine et deux autres cyclistes.

Résultats : 20ème/141 au scratch
8ème/21 en catégorie
Résultats


J3 : Cyclosportive l'Arvan Villards - 115kms / 3100m

Pour le troisième jour le départ est donné à Albiez Montrond, au pied de la pointe d'Emy, dernier sommet du chainon qui le relie aux Aiguilles D'Arves en passant par la Grande Chible, Roche du Bonhomme, Gros Grenier, Pellard, Pierre Fendue, Epaisseur, col de Petit Jean, et les 3 Aiguilles : Tête de Chat, Centrale et Méridionale. Mais aujourd'hui la montagne est sillonée sur ses contreforts par le Col de la Croix de Fer et Glandon, puis la montée à La Toussuire et enfin la remontée à Albiez Montrond (Mollard) par les lacets de Villardgondran, peu de distance mais un dénivelé interessant.
Une pointe de soleil coule sur les jambes fraiches des cycliste, parés à rouler sur routes encore humides mais avec bon espoir de ne pas gouter à l'eau du ciel aujourd'hui. On attaque par remonter au Mollard, environ 2kms où je m'efforce de rouler tranquille alors que devant ça s'envole vite vers la fraicheur des sommets. Je prend mon rythme et gravis la Croix de Fer tranquillement sans pour autant trainer. La longue descente du Glandon est humide et nous avons droit à quelques gouttes de pluie dans la vallée des Villards. La jonction avec le début de la montée à station de La Toussuire s'effectue assez rapidement avec un autre coureur, nous rattrapons un binôme avant de revenir sur St Jean de Mne.

 
Arvan Villards 2014 J3

Débute ainsi les premiers kms de cette seconde ascension où je ne tarde pas à me détacher du trio, les jambes sont bonnes mais je maintiens un rythme de sénateur afin d'en garder sous les pédales pour la dernière ascension. Une bonne quinzaine de kms plus tard je me ravitaille au sommet de la Toussuire et en profite pour assouvir un besoin urgent avant de basculer seul dans la descente de la Toussuire. Là, je n'hésite plus et descend vite, je sais qu'un groupe n'est pas loin derrière et je n'ai besoin de personne pour le peu de distance à faire entre St Jean et Villargondran.
La logisitique finit par payer, j'entame les interminables lacets avec presqu'une minute d'avance sur mes poursuivants. Et là commence une interminable remontée, je reprends une bonne quinzaine de coureurs (petit et grand parcours) durant cette ascension et finis par accélérer franchement à 5kms du sommet. De là il reste 5kms vallonés que j'effectue à bloc sur la plaque, c'est le pied ! Je suis quand même obligé de repasser le 34 dans la dernière rampe à 10%. 
Ainsi je franchi la ligne d'arrivée après 4h30 d'effort à la 21ème place, heureux d'avoir put finir comme cela, sous le soleil en prime !


Résultats : 21ème/105 au scratch
6ème/12 en catégorie
Résultats


Je termine 10ème du classement général des 3 jours avec le grand parcours et 4ème de ma catégorie, heureux d'avoir réalisé pour la première fois une pseudo "course à étapes". Je pensais faire mieux sur les 2 premiers jours avec uniquement des grimpées chronométrées mais le résultat et les bonnes jambes du dernier jour me satisfont pleinement. L'organisation était globalement bonne, sécurité, résultats en direct, petit bémol pour la douche manquante et les repas pourraient être améliorés mais les cafés sont offerts et les bonbons coulent à flot alors c'est tout bon.  

Résultats générals : 10ème/43 au scratch
4ème/5 au scratch (Mouhahaha !)

Résultats

A l'année prochaine !
 



 
 

08/06/2014 : La Time Megève Mont Blanc - 135kms / 3500m
 
Retour à Megève 1 an après ma première Time Megève Mont Blanc qui s'était déroulée sous une pluie battante sur la fin du parcours. Aujourd'hui les prévisions météorologiques auront été réalistes avec un soleil magnifique et une chaleur étouffante en plaine, mieux que la pluie pour enchainer sur ce beau et difficile parcours proposé et organisé par le club des sports de Megève. Au programme 4 difficultés : Les Saisies, Le col du Pré, Le col de la Forclaz et la remontée aux Saisies par Cohennoz/Crest-Voland, de quoi faire mal aux jambes et transpirer à en rouiller.

Départ de Megève, tartiné de crème solaire, dans le début de 300 et plus, je réitère mon effort "préféré" en essayant de me placer proche de la tête durant les 9kms neutralisés.

A l'attaque des Saisies je n'ai pas les jambes et suis contraint de laissé s'échapper immédiatement le groupe de tête qui ne me semble pourtant pas monter très vite à ce moment là. Je pressens une dure journée à venir. Après la descente qui scinde l'ascension des Saisies en deux, je vois le groupe de tête au loin, suivi d'un contre, ils ont du accélérer... Je me retrouve ainsi entre le 2ème et le 3ème groupe avant d'opérer au rassemblement avec l'arrière dans la descente de Bisanne, neutralisée comme presque toutes les descentes du jour.

 
Time Megève 2014 - 1

On franchit les bornes de chronométrage à Villard sur Doron et le chrono est remis en route. Personne ne roule, je passe devant et pendant que certains tournent sur le petit parcours je me retrouve 20m seul devant un groupe d'une quinzaine de coureurs. Je ralenti et 2 cyclistes reviennent avant Beaufort où nous entammerons la monter au difficile col du Pré ensemble avec quelques secondes d'avances sur nos suiveurs. 

Décidément dans une piètre forme aujourd'hui je suis contraint de lacher les roues de mes 2 compagnons avant Arêches où je serais repris. J'alterne la montée du col du Pré entre coup de mieux et coup de moins bien jusqu'à lacher à nouveau à 3kms de l'arrivée. Tout va mal, que faire ? Moyen parcours ? Abandon ?

Au ravitaillement, un peu abbattu je m'arrête pour faire le plein d'eau et manger un nuts et une banane. Descente neutralisée à nouveau jusqu'à Beaufort. Malgré la méforme je décide de continuer sur le grand parcours en me disant que ça fera un bon exercice de fond quoiqu'il se passe.

 
Time Megève 2014 - 2

Beaufort passé, je rejoins Romain Lerminiaux avec qui nous finirons le parcours jusqu'à Megève. Nous prenons de bons relais sur cette portion faux-plat descendante qui mène au pied du col de la Forclaz. Romain semble bien et mène la danse pendant que je commence à retrouver un bon coup de pédale, il était temps après 3h de selle ! Nous remontons des groupes, je prend même le devant pour franchir le col, ça commence à aller vraiment bien.

A l'attaque des 20 derniers kms de difficultés nous montons à un bon rythme avec Romain et continuons notre reprise de coureurs. Même si les jambes commencent à durcir, le moral est bon et j'arrive à monter à un bon rythme dans les passages raides (10% voir des talus à 13%!). Je vérifie régulièrement que personne ne revienne et continue à appuyer afin de définitivement créer l'écart. A Crest-Volland Romain se ravitaille alors que je poursuis pour ne pas casser le rythme. Là, la vitesse est très faible, plus de force mais je vois un coureur devant à 1 min et un Romain derrière pas très loin. Les écarts ne bougent presque pas, nous sommes tous à bout pour accéder au sommet des Saisies.

Dernier ravito remplissage de gourde, coca et banane et nous repartons ensemble avec Romain pour l'ultime descente. Dans la petite remontée j'ai des crampes que je connais bien et qui devraient passer en roulant. 

 
Time Megève 2014 - 3

Dernier chronométrage à Flumet et c'est parti pour 9kms de faux-plats montants vers Megève. Nous reprenons Sébastien Merle qui se greffe au binôme et, une fois les crampes passées ainsi que quelques relais, je décide de ne pas perdre de temps ici et impose un bon rythme pour rentrer sur Megève, vent dans le dos les kms défilent vite et la ligne d'arrivée est franchie après 5h07 d'effort. Je serais très surpris de mon classement malgré deux premières ascensions assez chaotiques.

Sur le podium montent Clément Chevrier, Thomas Terretaz et Nicolas Ougier, bravo pour leur perf.

La méthode de chronométrage des montées uniquement me permet de me classer en 16ème position, néanmoins je n'approuve pas complètement cette initiative car dans le vélo il n'y a pas seulement les montées et tout doit compter, aux cyclistes de ne pas faire n'importe quoi dans les descentes, et si on veut rouler tranquille (déjà que mis à part les 10 premiers des cyclos, ce n'est pas très rapide), on fait une rando.
Quant au parcours je l'ai trouvé éprouvant mais interessant, il fallait de bonnes jambes pour la dernière difficulté. J'ai put faire la connaisance de Romain et Sébastien avec qui nous avons collaboré avec plaisir. Et c'est avec plaisir que je reviendrai...


Résultats : 16ème/396
Cat. 8ème/37
Classement
 
 

01/06/2014 : La Pantani, petit parcours - 75kms / 2700m
 
J'ai participé en ce premier jour du mois de Juin au petit parcours de la cyclosportive La Pantani. Celle-ci se déroule au coeur de la Maurienne et des grands cols récemments ouverts ( Galibier pour le petit et Glandon/Croix de fer/Galibier pour le grand tracé ). N'ayant pas la motivation (ni les jambes) pour faire 150kms et 4500m de déniv je préfère m'orienter sur le petit qui propose un faible kilométrage certes (75kms) mais un dénivelé conséquent (2700m) en faisant 3 ascensions : Villard Zembrun, Télégraphe, Galibier.

Le départ est donc donné à Valloire où je suis dans le sas des derniers, il va donc falloir remonter un maximum de cyclistes avant la descente du télégraphe pour être bien placé pour la suite. Je monte ainsi sur un très gros rythme les 5 kms du télégraphe et entamme une descente très rapide sur le 1er tiers. Je rejoins un groupe sans trop savoir si la tête de course est loin.

Fin de descente, débute rapidement la première ascension avec des pourcentages élevés (9-10%) qui se stabilisent vite autour des 6/7% ensuite. Un groupe se forme et j'ai bon espoir que ce soit le groupe de contre. Descente rapide avec le groupe composé de 90% d'italiens.

A l'attaque du Télégraphe on nous annonce la tête de course à 3-4min. Eric du Team La Toussuire Les Sybelles mène le groupe d'une dizaine de coureur à un rythme qui me convient bien pour ne pas trop perdre d'énergie. Aucun des italiens ne prend de relais alors je m'y colle à mi-distance du sommet pendant 1 ou 2kms avant que David, le deuxième coéquipier du Team La Toussuire, ne prenne le relais ultime avec un très gros tempo faisant exploser complètement le groupe. Nous nous retrouvons à 4 et reprenons un lâché peut avant le sommet. 

Dans la descente sur Valloire tout le monde se ravitaille pour l'ascension finale.

Eric reprend les rênes dès la sortie de Valloire, je ne me sens pas très bien et prend un gel pour anticiper le coup de bambou plus haut. Un coureur revenu de l'arrière se greffe au groupe, nous sommes 6. Malgré le faible kilométrage, à Bonnenuit je lâche prise, nous sommes 3 à ne pas pouvoir tenir le rythme imposé par Eric et nous voyons les 3 cyclistes s'en aller.

A Plan Lachat je me sens mieux et décide de relancer pour tenter une remontée sur les 3 devants. Les jambes répondent encore même si la vitesse n'est plus très élevée, je reprends ainsi les 2 italiens avant les Granges quand je me fais doubler par David qui a décidément un final énergique... Je me met dans sa roue et jette mes dernières force jusqu'à 3kms de l'arrivée où il poursuit sa remontée seul. Plus de jambes pour moi, je finis comme je peux en rejoignant Eric qui terminera à 1sec devant moi, son collègue David l'ayant doublé peu de temps auparavant. Je termine ainsi 18ème et 6ème de ma catégorie. Le podium ce compose de deux Italiens en 1ère et 2nde position et de Cédric Paluello en 3ème, bravo à eux.

C'était pour moi la première fois que je participais à cette cyclosportive et à une si courte distance. C'est assez amusant et je pense recommencer car dans un bon jour je suis sur de pouvoir mieux me classer. L'organisation est bonne mais le prix est à mon avis trop élevé (53€) pour un si petit parcours...


Résultats : 18ème/358
Cat. 6ème/37
Classement
 
 

 


26/04/2014 : Le Raid du Bugey - 135kms / 2200m
Petit compte-rendu d'une cyclosportive à but non-lucratif, dont les fonds sont reversés à la recherche contre le cancer. Le parcours se déroulant au coeur des montagnes du Bugey, loin de la haute-montagne mais dotés de bosses qui se méritent, de villages aux maisons de pierre et une nature restée sauvage. De quoi se faire plaisir pour une bonne cause. 

Nous prenons le départ avec JB à proximité de la ligne de départ, pour la seconde fois cette année, nous avons bien géré la logistique matinale... 

Le départ est lancé et nous nous échauffons sur 20 kms de plat en encaissant les accélérations diverses jusqu'au pied du col de Fay. J'essaie de me placer dans les premiers mais le rythme est beaucoup trop élevé et je lâche peu avant les 2 épingles raides. Le groupe de tête s'en va et je maintiens un bon effort jusqu'au col, espérant n'avoir pas trop grillé de cartouches pour la suite. Au début du calvaire de Porte, je déraille et le temps de remettre la chaine sans descendre du vélo, le groupe me met quelques mètres que je ne reprendrais pas. Seul et après un départ trop violent, mon rythme est faible et je me fais reprendre par le groupe de derrière peu avant le sommet. 

Nous rejoignons ainsi Innimond d'où la descente commence, j'échange quelques mots avec Sébastien G. que j'ai rencontré lors du BRM 300. Fin de la descente et c'est parti pour du plat jusqu'au pied de Lhuis. Les relais se prennent à peu près bien sauf que ce sont souvent les mêmes devant quand même. Je m'efforce de faire le boulot et n'oublie pas de m'alimenter.

 
Le Raid du Bugey 2014

A l'attaque de la côte de Lhuis, qui nous mènera ensuite à Marchand, notre groupe perd quelques membres sous l'impulsion de deux gars du Team Chamrousse. A Lhuis nous nous rapprochons sérieusement du groupe qui nous précède, le team Chamrousse met un bon coup d'accélérateur au sortir de Lhuis pour les rattraper. Je reste dans leurs roues avec encore un bon coup de pédale, de plus je connais bien cette montée pour l'avoir faite maintes fois étant plus jeune lors de mes premiers coups de pédale...

Ainsi nous rattrapons le groupe Rodolphe Lourd avec qui nous iront jusqu'à l'arrivée. A Marchand il faut encore passer les bosses jusqu'à Bénonces, non longues mais fatiguantes, et le tempo imposé par certains est très virulents, les cuisses brulent et les crampes ne sont pas loin mais je ne lâche pas.

Descente rapide et deux bornes de plat avant d'attaquer la dernière bosse de 4kms. La bosse ne présente pas de difficultés mais je me fais larguer après la traversée du village, le groupe se retrouve quelques mètres devant. Par chance je reprend un peu de jus pour recoller au moment où la pente est légèrement plus raide. Nous passons le somment ensemble et la descente est rapide mais personne ne s'en va, cela se jouera au sprint pour la 11ème place alors que je finis en roue libre à la 22ème place.

Bravo aux quatres vainqueurs du jour : Frédéric Ostian, Florent Pélizzari, David Polvéroni et Sébastien Bonnet qui franchissent ensemble la ligne d'arrivée.

Un grand merci à l'organisation et aux bénévoles, aucun problème de sécurité, superbe orientation et pour une cause noble. On reviendra !


Résultats : 22ème/243.
Cat. : 8ème/21
Vitesse moyenne officielle : 34.07km/h

Classements : 
http://www.leraiddubugey.fr/Classements/classements-2014


 


 
30/03/2014 : Tour du Vercors sur les traces du BRM 300 de Grenoble - 304kms / 2400m
Aujourd'hui se déroulait le BRM 300 de Grenoble qui consiste à faire le tour complet du Vercors dans le sens horaire. Grâce aux infos de David et Emmanuel, je suis sympathiquement invité à intègrer un groupe de costaud à 7h15 au Pont de Claix pour y participer. La nuit qui précède fut catastophique, quasiment pas dormis, ce n'est pourtant pas le pression des 300kms qui m'inquiète mais le groupe que je vais rejoindre. N'ayant jamais fait une telle distance je me pose vraiment des questions quant au rythme qu'il va falloir tenir. D'un côté je pense avoir un bon fond et si ça coince tant pis je rentrerais en train.

A 6h15 je cherche le point de départ afin de m'inscrire, personne, je téléphone et on me dit que le départ était entre 4 et 5h et qu'on ne fait pas un BR en partant à 7h ! Ah. Pas d'inscription alors je me change et file rejoindre le point de rdv à Pt de Claix. Je fais la connaissance de Sébastien et petit à petit tout le monde arrive, nous nous retrouvons ainsi à 7 pour le départ.

Nous commençons par monter à Monestier de Clermont sur des portions ascendantes très roulantes. S'en suit quelques descentes et faux plats menant à St Maurice en Trièves d'où le col de la Croix Haute débute. Je me mets à mon rythme tout en essayant de me tester pour voir un peu la forme du jour, et ça semble étonnamment bon. Je m'alimente pour la seconde fois, banane et gerblés. Dans les poches arrières se trouve le garde-manger de mon appart...

Longue et fraiche descente pour rejoindre le point le plus méridional de ce BRM à Aspres-sur-Buëch, point de départ de la seconde "vraie" ascension du jour : le col de Cabre. Nous entammons la montée dans des paysages pré-sudistes très agréables après avoir quitté les grandes routes peu fréquentées de ce dimanche. Le col ne présente pas de pourcentage élevé, on reste longtemps sur du 6%, cela s'accentue un peu sur la fin mais c'est très roulant. Je monte à mon rythme sur un petit braquet afin de ne pas trop forcer et à ma grande surprise, là où je pensais voir les roues arrières de mes compagnons du jour, c'est l'inverse qui se produit sans pour autant monter fort. Seul l'avion Sébastien se détache gentiment devant... 

Au col tout le monde s'alimente, j'en profite pour faire une photo et nous repartons pour la partie qui m'inquiète le plus : le plat. Le plus gros du dénivellé se situant sur le premier tiers du parcours.

 
BRM300, Col de Cabre

Nous rejoignons Die après une descente et des faux-plats descendants, puis de longues lignes droites plutôt descendantes pour accéder à la vallée du Rhône d'où l'on bifurquera plein nord pour la remonter sur sa rive gauche. Les relais sont physiques, je n'en ai pris aucun dans le premier tiers alors je tâche de faire le boulot aussi, même si ils sont plus court et moins rapide que ceux des autres. Ca tourne vraiment très bien. Sébastien imprime un tempo très élevé, j'ai du mal à raccrocher les roues, les cuisses chauffent mais ça tiens bon. Nous effectuons une courte pause boulangerie et repartons de plus belle, Laurent lancera un : "si on laisse la mobylette partir sans nous c'est foutu!" ou quelque chose dans ce genre. Très bonne ambiance.

Gros passage à vide pour ma part entre les kms 180 et ~230, j'ai trouvé le temps très long et la vitesse bien trop élevée dans les rampes à 3%, à plusieurs reprises je pense sauter mais ça tiens de justesse. Je continue à bien m'alimenter et je reprends un peu de jus pour la suite. Le vent de dos aidant, nous avançons assez vite mais le rythme s'est ralenti, tout le monde semble entammé, sauf un...

Derrière ça a pété et nous attendons après quelques bosses qui m'ont paru bien longuettes. Malheureusement nous rentrerons à 5, JP ayant attendu son collègue. 

A ce moment là je suis vraiment satisfait d'avoir tenu le rythme tout le long, et je repense à il y a 4 ans où je commençais le vélo (pour de bon) et malgré les blessures et les coups fourrés au boulot j'ai progressé et maintenant je peux me faire plaisir.

Retour sur le BRM, à 50 bornes de l'arrivée j'ai l'impression de pouvoir rouler encore et encore, du moment que l'alimentation est bonne. Néanmoins plus l'arrivée approche plus c'est long et on a envie que ça se termine.

Et biiim, 300 bornes au compteur. Je rejoins la voiture à la gare après m'être séparé des 3 derniers compagnons (les 2 Sébastien et Emmanuel), Laurent ayant cassé un rayon quelques minutes auparavant.

Ce fut une excellente journée. Rien de mieux pour faire connaissance avec d'autres cyclistes que sur une sortie comme celle-ci. Tous très sympa, à refaire !

Temps hors pauses : 8h40
Vitesse moyenne : 35.2km/h

 

 
 

16/03/2014 : La Corima Drôme Provencale - 140kms / 2100m

Vent et nougats ont été à la fête en ce weekend printannier. Nous nous retrouvons à nouveau JB et moi au camping de l'Ile Blanc afin de participer à la cyclosportive la Corima Drôme Provencale, en ayant bon espoir de faire mieux que l'année dernière, en tous cas la météo semble clémente mais le vent est bien installé à nôtre arrivée.

Départ pas trop loin du sas des prios, nous attendons sagement 
le départ de la course dans le vent et la fraicheur. Départ donné à 9h30.
Je tente bien de remonter quelques places avant le col du Colombier mais tout le monde en fait autant et le vent commence à créer quelques cassures. Mon manque d'habitude à rouler en peloton se fait sentir immédiatement, je manque de rythme et les à-coups me chauffent bien les cuisses. Premier col, je double une foule innombrable de cycliste de tous bords, sans me mettre dans le rouge contrairement à l'année précédente. D'un coup, une espèce de fusée double tout le monde, je saurai plus tard qu'il s'agissait très probablement d'un fort Grenoblois remontant vers la tête, très impressionnant. 

Premier col passé, s'en suit de longues lignes droites ascendantes, je me retrouve heureusement dans un gros peloton dont le vent et la mauvaise organisation créent cassures sur cassures et d'énormes pertes de vitesses. J'attends avec impatience les montées suivantes afin de prendre enfin mon rythme et respirer un peu. A l'approche du col de Vesc, nous sommes deux à prendre des relais face au vent, j'ai peur de m'épuiser mais au moins on avance. Dès le col je prends mon rythme de croisière. Personne ne suit. Celui-ci étant tellement court que je ne peux pas rattraper un autre groupe. Une dizaine de coureur me reprennent dans la descente, pas étonnant.

 
Corima Drôme Provencale 2014

Col suivant : le Pethus, pas très raide sur une route large, on monte avec 2-3 gars du groupe précédent en doublant pas mal du monde du petit parcours et rando. Nous entamons ensuite le début du 4ème col, le col de Pascalin, que j'attendais depuis un moment car c'est le seul qui ressemble vraiment à un col : 4-5kms à env 6%, des lacets, une petite route calme sans trop de rendements, parfait ! Je délaisse dès les premiers mètres mes coéquipiers de plat et descente, sans pour autant monter trop vite, en gardant encore un peu de jus pour le dernier col et pour rentrer. Ainsi je reprends un petit groupe de 5 cyclistes dont une fille peu avant le sommet. Il reviendront sur moi en trombe dans la descente et nous roulerons à bonne allure jusqu'au pied de la dernière difficulté. Je m'efforce de prendre un relais mais leur vitesse sur le plat est bien trop élevé, c'est pas mon truc le plat et le jambes commencent à couiner.
 
Corima Drôme Provencale 2014 JB
JB

Au pied du col de Tartaiguille je m'en vais à nouveau mais cette fois les cuisses font mal. J'ai souvenir d'une longue rampe peu pentue, ce fut bien le cas. Je l'ai bien mieux grimpé qu'en 2013 mais il y a moyen de faire beaucoup mieux. Dans la descente je suis repris par 3 cyclistes avec qui j'ai fait un morceau de route précédemment. Ils envoient comme des furieux et je me fais violence pour ne pas lâcher les roues car je risquerais de perdre un temps fou et me faire reprendre par le groupe distancé dans Tartaiguille. Sur les faux plats ça tient bon mais dès que nous arrivons sur le plat j'ai beaucoup de mal et je fais une énormé bétise à vouloir prendre un relais, histoire d'être "réglo". Mais je ne tiens pas longtemps et quand ils repassent devant j'ai failli sauter en reprenant les roues. Le 3ème laron n'est pas mieux que moi. Dans une mini rampe avant le mur final nous sautons tous les deux. Dommage. 

Les organisateurs de la Corima ont une fâcheuse tendance à nous réserver des surprises en fin de parcours : un muret à 15-18% (vu sur le compteur 22%  pendant une fraction de seconde de lucidité). Je monte celui-ci tant bien que mal et cela me permet de rattraper le 2nd rouleur m'ayant distancé précédemment. Nous franchissons la ligne d'arrivée ensemble. 

 
Corima Drôme Provencale 2014 arrivée

Plutôt satisfait de ma prestation dans le sens où cela m'a permis de rouler en groupe et travailler le rythme. J'ai géré chaque difficultés correctement mais suis assez déçu de ma faiblesse dans le dernier col, cela sera à travailler pour les cyclos montagneuses.


Résultats : 137ème/425.
Cat. : 29ème/46
Vitesse moyenne : 31.37km/h
 
 

 
21/07/2013 : La Madeleine "Petit Parcours" - 103kms / 2600m

Nous voilà repartis JB et moi sur les belles routes de la Savoie en ce chaud dimanche de Juillet. Objectif : le petit parcours de la cyclosportive de la Madeleine, petit parcours musclé car il comprend la montée à Champ Laurent ( 10kms à 8% de moyenne ) puis la fin du Grand Cucheron et la montée du col de la Madeleine, ou presque...

Nous nous sommes décidés la veille pour le lendemain, la logisitique du matin avant le départ fut chaotique : j'entends encore JB m'interpeller alors que je suis aux toilettes, m'annoncant le départ lancé ! Je finis de me revêtir en queue de peloton lancé dans la descente neutralisée, bon départ !

Le départ officiel est donné à la sortie de La Chambre. Ca part bien fort sur les routes rectilignes à dominantes descendantes. Les deux bosses sont passées sans grosses accélérations, je m'attendais à ce que certains s'en aillent dès maintenant. Un arrêt pour cause de traite des vâches permet de souffler, certains pestent, moi ça me fait rire.

Champ Laurent : je débute dans le groupe de tête mais lache prise aussitôt pour prendre mon rythme. Sachant pertinemment que la forme n'était pas là les jours précédents je ne me fais aucune illusion. Ca me permet aussi de me lâcher jusqu'à épuisement, tant pis si la Madeleine se fait à l'arrache.
Je gère Champ Laurent à une vitesse moyenne de 12.6km/h, pas terrible... Au sommet je rattrape un mec avec qui je resterai jusqu'à St Etienne de Cuines.

On fait le Grand Cucheron ensemble, même si je me sens plus à l'aise quand c'est raide, j'arrive en haut avant lui mais il me rattrape en début de descente. Pleins de gravillons sur le premier quart de la descente, il faut être vigilant.

S'en suit une belle bataille pour rattraper un groupe, on prend des relais bien appuyés. J'en profites pour m'alimenter. Quand le groupe se fait moins distant, marre de chasser, je mets un grand coup sur les pédales pour l'intégrer. Ouf un peu de répis ? ET non, je prends des relais, moi qui ne suit pas rouleur, ça me sèche! Mais bon je préfères avoir la conscience tranquille... On est 2 à prendre des relais sur un groupe de 6, le ton commence à monter et tout le monde se met au boulot, ça permet de passer St Léger et rejoindre St Etienne de Cuines rapidement mais je me suis épuisé.

Le groupe se sépare, la plupart filent sur le grand parcours.

A l'attaque de la Madeleine je sens intantanément que je ne monterai pas à ma vitesse habituelle, j'enrage car ce n'est pas une cyclo monumentale et à l'entrainement je suis capable de finir très vite sur ce genre de montées. Dommage. Je monte donc au mental en me faisant doubler par une douzaine de personne, génial. J'ai la crainte de me faire doubler par la tête de course du grand parcours, ce serait le coup de grace. Je m'arrête en pleine ascension pour manger en espérant que ça m'aidera à reprendre du jus pour accéder au col qui est encore loin.

A ma grande stupéfaction je vois un panneau annoncant l'arrivée alors que je n'ai pas fait la moitié de l'ascension, au panneau suivant j'ai la certitude que l'arrivée n'est pas au sommet mais à St François Longchamps. Si j'avais su ça plus tôt, peut être aurais-je réussi à monter plus vite. Ca me réjouit et redonne un bon coup au moral mais les jambes n'y sont plus.

Heureux d'en finir mais une nouvelle fois déçu de ne pas être en forme le jour J. 

La tête de course du grand parcours arrive peu après, j'y ai échappé de justesse. Nicolas Ougier devance David Polveroni et Jean-Noêl Sarlin sur le grand parcours. Sur le petit c'est Jérémy Defay qui l'emporte face à Guilaume Cara et Brice Aerts. Bravo à eux.

 
Cyclo La Madeleine 2013
JB en termine


Un mot sur l'organisation qui m'a parut plutôt bonne, pas de problème d'aiguillage, un repas plutôt bon et concocté par un traiteur, possibilité d'avoir du rab' et ça c'est pas courant ! Un bémol sur le final à St François et non au sommet, ainsi que la montée par la route "normale" au lieu de celle de Mongellaffrey qui est bien plus pentue...


Résultats : 39ème / 108 en 4h19'53''
Tous les résultats ici

 

 

06/07/2013 : La Marmotte - 170kms / 5000m
Dans une marmite mélangez plusieurs litres de sueurs, une bonne quantité de nourriture et produits énergisants divers, 6 litres d'eau et plus par personne, ajoutez-y 3 cols mythiques (mélangez les cols les uns après les autres : Glandon, Galibier et Alpe D'Huez) et laisser mijoter au chaud soleil de Juillet. Vous obtenez une Marmotte.
 
Le départ pour la troisième vague dans laquelle je me trouve est donné à 7h50. Je pars de la voiture à 7h40. Assuré de partir dans les 6000ème... Heureusement une petite brèche dans les ruelles me permet de m'insérer dans le 1er tiers des 4000 et plus.
C'est parti pour un grand moment.
Qu'il est agréable de rouler en sentant le frais soleil levant entre le Bourg et Rochetaillée, le doux bruit des roues du peloton sur le bitume me berçe.
 
Première difficulté du jour : le col du Glandon, le col que je n'aime pas et je ne dois pas être le seul. Après le barrage c'est un bon muret de 5 kms qui se dresse au cœur de la forêt, je me retrouve à doubler énormément de monde sans aller excessivement vite. Les jambes ne répondent pas dès le début, je sens que ça va coincer aujourd'hui. C'est désespérant de ne jamais voir le bout de cette masse interminable de cyclistes qui serpente la montagne.
Je tâche de ne pas perdre trop de force dans les coups de culs et les bouchons. Au sommet je suis obligé de mettre pied à terre tellement il y a de monde entassé au ravitaillement.
 
Marmotte 2013 / 1
 
Je profite de la neutralisation du chrono pour me soulager la vessie et manger un bout, de toute manière il n'y a aucun groupe à tenir et vu la forme du jour, pas de précipitation.
 
Descente du Glandon, un accident et des cyclistes qui pilotent leur vélo comme on tient une tondeuse : dangereux.

 
Marmotte 2013 / 2
 
Redémarrage du Chrono à Ste Marie de Cuines, je m'efforce de rouler un peu vite pour rejoindre un petit groupe. Pas très rapide mais ça me va bien. A la montée de l'autoroute je me détache et rejoins une personne. Une autre recolle à nous de l'arrière et on file bon train. Le bon rythme perdure jusqu'à ce que l'on rencontre un énorme peloton. Pas la peine de tenter de le remonter, ce serait s'épuiser pour rien, il doit faire 300m sans discontinu, et pour retrouver quoi/qui devant ? Je reste donc sagement dans le groupe entre 27-30km/h en subissant les joies du peloton : freinage, accélération, perte de vitesse, re accélération : pénible.
 
Au télégraphe je trouve enfin mon rythme, ca va bien et je continue mon interminable remontée. Je faibli sur les derniers kms, ça va être dur pour la suite. Décidément pas en forme aujourd'hui, j'imagine déjà une montée à l'agonie.
Ravitaillement en eau au télégraphe, je mange dans la descente mais c'est trop tard pour le Galibier. Je paie cache ma méforme en sortant de Valloire.
 
Débute ainsi l'ascension du Galibier que j'aime beaucoup en temps normal. Heureusement de Bonnenuit à Plan Lachat ce n'est pas raide et je reprends un peu de jus pour accéder aux Granges, ou presque car je me retrouve vite à une vitesse trèèès faible. Tant pis pour cette fois, je vais tacher de finir.
 
Marmotte 2013 / 4
 
Heureux d'arriver au col où le ravito tenu par des militaires pour la partie liquide ressemble plus à un camp de marines americains qu'à un ravitaillement de cyclosportive. J'ingurgite de grosses quantités de nourritures et plusieurs litres d'eau, oui oui plusieurs, gourde débouchée, ça descend tout seul, cul sec 800ml et belote, rebelote, quinte flush, pfffuit 421, tu là vu ?! Hiiin quenelle épaulée.
 
Après m'être refait, la longue descente vers le Bourg commence. On se retrouve un petit groupe de 3 pas très rapide, je m'économise dans les relais lorsque d'un coup une brute nous double, seul. On se met dans sa roue, dès cet instant la descente prend une toute autre allure et c'est pas plus mal. Ca envoi du pneu et à la première côte il lâche tout le monde. Je me fais un peu plus violence pour le rattraper. Pour les côtes qui suivent c'est bon, je reste dans sa roue et on (il) rattrape du monde. Je lui dit qu'il a l'air en forme, lui pas parler la français mais lui préférer descentes que montées. On descendra ensemble quasi jusqu'au plat avant le Bourg D'Oisans jusqu'au moment ou je me dis que je ne dois plus avoir de jus pour la suite après cette escapade.
 
Attaque de l'Alpe d'Huez : il fait ultra chaud ! Je commence à un assez bon rythme pour la dernière ascension, malheureusement cela ne durera pas. Je souffre atrocement de la chaleur, les gouttes de sueur coulent sans discontinue, je bois et m'arrose toute les 2 minutes. Au premier point d'eau je m'arrête et bois trois verres de sirop bien frais tout en remplissant les 2 gourdes. La première est vidée entièrement sur la tête. Je repars sur le rythme le plus lent qu'il soit, moins de 10km/h, un scandale mais je veux absolument aller au bout, pas question de s'arrêter là. Point d'eau suivant : arrêt et remplissage de gourde. La montée se passe lentement, tout à gauche. Je me rassure en voyant tout le monde pareil. J'accélérerai un peu pour les 3 derniers kilomètres, mais rien de fulgurant.
 
L'arrivée en vue : soulagement et bonheur d'y être parvenu.
 
 
Marmotte 2013 / 5
"A chacun son Everest"
 
Je suis globalement déçu car la forme n'était pas là et je sais que je peux faire beaucoup mieux en temps normal. En tout cas jusqu'au Galibier car je ne m'attendais pas un exploser à Valloire.
 
Je ne me suis pas fait très plaisir, il y a beaucoup trop de monde, dont la majorité baragouine en javanais, avec l'épuisement ça devient énervant.
Au moins je termine dans les 1000 premiers pour ma première participation à la Marmotte, c'est déjà une bonne chose.

Dommage que JB n'ai pas put participer mais un heureux évènement est venu chambouler son programme, c'est lui le vainqueur en fait ! Félicitations !
 
A l'année prochaine peut être.

Résultats : 943ème / 6288
Tous les résutats ICI
 
 


Repérage Marmotte avec JB
 
En cette période de beau temps enfin revenu et a peu près stable, nous sommes allés avec JB repérer le parcours de la Marmotte, d’une part car il faut bien faire du foncier avant une telle épreuve, d’autre part car nous ne connaissions ni le Glandon (sur ce versant), ni l’Alpe D’Huez ! Un comble pour des amateurs de cols.


Marmotton :
 
Nous prenons notre après-midi pour un premier repérage : Le Marmotton. Boucle qui consiste à faire la Marmotte sans l’Alpe D’Huez. Nous partons en revanche depuis la Maurienne au lieu de Bourg D’Oisans car c’est plus proche de chez nous.
 
Départ depuis St Marie de Cuines pour rejoindre le pieds du Télégraphe à St Michel de Mne. Route vallonnée plutôt ascendante, elle ne fera pas rire le jour J. Pour le moment on s’échauffe et on chauffe sous le soleil de 14h30 bientôt 15h, pas terrible pour faire 160 bornes.
 
Télégraphe à un rythme de sénateur, stoppé par l’Hélitreuillage des grumes. Pour se refaire, la courte descente vers Valloire sera intéressante quoiqu’un peu rapide, il ne faut pas se griller dans le Télégraphe.
 
On attaque ensuite le gros morceau, première rampe toujours aussi raide mais plat ensuite. Passage à Bonnenuit les petits puis à Plan Lachat, de là ça devient sérieux quasi jusqu’au sommet mais il reste peu de kms. En haut il reste quelques murets de neige et l’eau coule sur la route, rien de grave. Paysages grandioses mais froid de canard.
 
Il est 18h quand nous attaquons la descente. On claque des dents jusqu’au Lautaret, on a froid aux pieds et aux doigts jusqu’aux tunnels. Un type nous double et comme nous ne sommes pas en avance on se met dans la roue pour gagner en vitesse sans trop se fatiguer, je tente quelques relais mais suis trop lent à son goût et je le comprend. Le type parle pas un mot de Français et semble pas vouloir faire connaissance. Dans un virage il double 1 voiture et un camion ( une semi hein ! ). Autant dire qu’on reste sagement loin derrière.
 
Pause bidon à Bourg d’Oisans, on en profite pour se jeter un coca, il est environ 19h30 et il nous faut remonter les 25kms du Glandon encore inconnu. Je hume le retour tardif.
 
Après le barrage on entre dans le dur en foret, 5kms sans répits pour rejoindre le Rivier d’Allemont. C’est tout du 9-10% et la suite n’est pas mieux. Après une raide descente on rentre dans un mur, pass 14%, ça réduit à 11-12% pour revenir à un pourcentage moyen de +/- 9% dans le défilé du Maupas jusqu’à ce qu’on aperçoive le barrage. De là ça devient plus calme, +/- 7%.
 
Il fait presque nuit et il fait très très froid, je m’arrête mettre la veste et les genouillères avant la petite descente qui mène aux 3 derniers kms, avec encore et toujours quelques passages raides (9-10% à nouveau ! ) avant le restaurant, pas question de faire la Croix de Fer cette nuit, on tourne à gauche pour accéder au col. Ouf ! Il fait 5°C au compteur, sans le vent. Miam.
 
Descente au crépuscule, vive les lignes blanches. J’ai déjà vécu cette situation, en pire car c’était au relais du Chat : pas de lignes blanches, bitume pourri, 100% en forêt et pente raide tout le long, c’était pas joyeux. J’entends mon compagnon mugir de plaisir derrière.
 
Quand la voiture est atteinte il est environ 22h30 et c’est une formidable libération que de se changer et mettre du chauffage.
 
 
Alpe d’Huez + Glandon :
 
Retour en Oisans et cette fois c’est pour gravir l’Alpe D’Huez.
 
On s’échauffe dans le début du col d’Ornon qui semble facile, tellement que nous hésitons à le gravir en plein mais ça nous prendra trop de temps et nous ne voulons pas rentrer trop tard (pour une fois).
 
L’Alpe D’Huez : c’est raide dès le début et pendant 3kms (+ de 10%), les épingles le sont moins. Ensuite c’est moins soutenu mais régulier. Les 12-13kms d’ascension se font quand même sentir.
 
En terme de difficulté c’est comme le relais du Chat depuis le Bourget mais en mettant juste 4 fois plus d’épingles plates ( donc du repos, ce qu’il n’y a pas dans le Relais ), un super bitume, et une vue sur la progression. Autant dire pas comparable. Que ceux qui disent l’Alpe d’Huez est extrêmement difficile viennent faire le relais du Chat depuis le Bourget du Lac, ça risque de faire bizarre. Je ferai un article sur cette ascension fascinante un jour.
Bon n’exagérons rien, l’Alpe est tout de même difficile et après le Glandon, le Télégraphe et le Galibier, ça va faire très mal le 06 Juillet.

 
Alpe Huez Repérage - JB                                           Alpe Huez Repérage - Moi même
JB et moi même

Nous attaquons la descente et croisons la tête de course de la cyclosportive La Vaujany : David Polveroni, Rodolphe Lourd entre autres, ça envoi !
Du coup on se fait une pause casse-croute en les regardant passer en bas.
 
Glandon :
 
JB monte au Glandon mais en voiture pour sortir les skis pour valider LA sortie Juin 2013 ( voir ici ) pendant que je gravi pour la deuxième fois de la semaine cette vacherie de Glandon. Décidément je ne l’aime pas, trop irrégulier pour un telle longueur.
 
Pendant que la neige vole pas loin des Aiguilles d’Argentière, je file vers St Etienne/Marie de Cuines histoire de profiter en terrasse. Pas un bar d’ouvert ! Village fantôme. Direction La Chambre, le seul bar est fermé ! Incroyable.
 
Heureusement un restaurant de goitreux qui ne sert pas de verre habituellement me l’autorise exceptionnellement. On aura tout vu.
 
Ensuite farniente sous un arbre et récup tranquille, que c’est bon de se sentir presque en vacances.

 


23 Juin 2013 : Grimpée Chronométrée du col de l’Epine - 12kms / 730m

Il y a un an je participais à ma première « manifestation » sportive en effectuant le grimpée Chronométrée de l’Epine, mon col favoris.
J’étais parti dans les derniers et étais monté à mon rythme, sans bien comprendre ce qu’il se passait au fil de l’ascension, je ne comprenais pas les mecs qui doublaient comme des brutes et se faisaient reprendre 1min plus tard, je ne comprenais pas comment les premiers pouvaient monter si vite et surtout je me demandais comment gagner plusieurs minutes sur mon ascension fétiche.
 
Je me suis donc entrainé et ai décidé de participer à des cyclosportives typées montagne car avant tout j’aime la montagne et j’aime grimper. Le plat ne me plait pas et je n’y suis pas à mon aise, en montée c’est une autre affaire. 
 
L’entrainement a débuté par l’achat de quelques livres afin de réellement voir si il y a du potentiel a développer. J’ai donc appliquer ou tenté d’appliquer des méthodes d’entrainement tout en me faisant plaisir. En fait il y a un principe assez simple qui est de rouler, rouler et encore rouler, MAIS récupérer pour assimiler ( principe de la sur-compensation ). Je ne vais pas rentrer dans les détails car ce n’est pas mon rôle. En tout cas je prends du plaisir à rouler et m’entrainer et visiblement ça finit pas porter ses fruits.
 
Quoi qu’il en soit, après cette parenthèse permettant d’expliquer un peu l’évolution depuis un an, et sans avoir mentionner un syndrome rotulien qui traine à s’estomper, j’ai pris le départ de la montée Chrono de l’Epine en ce Dimanche 23 Juin.
 
Je me place en tête car je ne veux pas remonter du monde et louper les premiers. Au klaxon de la fiat le départ et donné devant les cours de tennis. Je suis dans les 10 premiers et tient le rythme en danseuse dans la première rampe à plus de 8%, le seul passage vraiment raide de l’ascension. C’est la première fois que je suis derrière la voiture ouvreuse, trop bon !
Derrière tout a déjà explosé et l’année dernière j’étais avec eux. Je ne regarde pas mon rythme cardiaque pour ne pas être influencer, je veux monter aux sensations, ce que je fais presque tout le temps maintenant.

Grimpée Epine 1
Photos UCC-Justine

 
Au premier plat, ce qui devait arriver arriva, je me fais distancer et me retrouve entre le « peloton » et la tête. Vindieuu ! Pas moyen de me faire avoir ici, je maintiens l’écart dès que ça remonte. A nouveau un plat, un type de l’arrière revient et je souffle en me mettant dans sa roue, il maintient l’écart.
 
Connaissant la montée par cœur je sais que ça va être le moment de recoller au groupe des poursuivants, la tête s’étant déjà échappée à 5. Je me fais donc très violence pour recoller avant la dernière courte descente. Ouf c’est chose faite, maintenant je n’ai plus qu’a gérer mon effort, si je réussi le top 10 est assuré.

Ca monte très vite, plus de 23km/h avant St Sulpice et 18-19km/h selon mes souvenirs pour la suite. 
J’adore le passage avant St Sulpice et il me semble que nous ne sommes plus que 3 à ce moment là. Passé St Sulpice on se retrouve à 2. Nous remontons le cinquième qui a lâché le groupe, c’est Tanguy Cattet, le frère du vainqueur.
 
On se retrouve donc à trois pour grimper les 5 derniers kms en fôret. Pas de répit mais pas de passage très raide non plus, c’est plutôt régulier, de 6% à 8% pour la fin. Tout le long je me dis que je ne tiendrais pas ce rythme mais j’ai pas envie de lâcher une 7ème ou 6ème voir une 5ème place ! 
 
Après l’avant dernière épingle je prend un relais. Dernière épingle, je force l’allure pour tenter de lâcher mes compagnons, ça marche pour l’un d’entre eux mais le frère du vainqueur est juste là, dans ma roue. Je sais déjà que ça se jouera au sprint. Le problème étant que j’ai grillé toutes mes cartes et qu’a ce jeu là il n’y a pas de Joker.
 
Dernier long virage à droite qui annonce l’arrivée, Tanguy me double, le sprint est lancé, trop tôt pour moi. Aux panneaux bleus que je connais bien je me remets à son niveau mais suis totalement à bloc, il relance, je suis foutu et passe la ligne d’arrivée 1sec derrière lui.

 
Grimpée Epine 2
Photo UCC-Justine


Grimpée Epine 3
Totalement HS!! Photo UCC-Justine

Quelle belle bataille ! Quand c’est comme cela je suis bon perdant car le jeu est vraiment palpitant. Et c’est le cas de le dire car le palpitant à tourné à une moyenne de 192 bpm pendant 33min. J’ai dégluti mon petit déjeuner au sommet tant j’ai tout donné.
 
Je finis donc 6ème sur 35 participants, en 33min24sec,
6ème de ma caté sur 9.
 
Je n’aurai jamais pensé pouvoir monter aussi vite de ma vie dans un col ! Cela ne se reproduira peut être jamais mais ça vaudra le coup d’essayer et de continuer les entrainements.
 
Merci à l’Union Cycliste de Cognin pour l’organisation et le photos, bravo au vainqueur Robin Cattet qui termine en 30min42sec (et est le tenant du record en 28min) et à tous les autres car l’important c’est pas le sommet mais la façon dont on y parvient.
 
Données Strava
 

 
 

 
09 Juin 2013 : Time Megève Mt Blanc - 148kms / 3980m
J’ai participé à ma 3ème cyclosportive en ce dimanche 09 Juin 2013 pour lequel la météo semblait … bonne.
 
Réveil dans le Jumpy, petit déj copieux afin de reculer un maximum l’hypoglycémie dont je suis le fervent spécialiste. Heureusement les barres énergisantes maisons à base de pomme de terre et poudre d’amande entre autre permet visiblement de reculer l’échéance fatidique.
 
Après avoir récupéré mon dossard je m’échauffe tranquillement et file vers le départ. Déjà beaucoup de monde et je n’arrive pas à me placer vers le début. Tant pis je ferais comme les précédentes cyclos : remonter énormément de monde avant de trouver un groupe qui me convient.
 
Départ lancé je ne m’affole pas, la route est longue et le chrono démarre seulement aux pieds des Saisies. L’ascension se gravie vite et j’aperçois au loin sur l’autre versant le groupe de tête qui doit déjà avoir plus de 15min d’avance ! Je me marre !
 
Je file dans la descente en me faisant bien plaisir mais sans me griller non plus car Bisanne nous attend. Je mange une barre.
 
Bisanne : peu de répis et des pourcentages importants ( 7 à 10%, quelques passages au delà ).
Je monte à mon rythme en continuant à doubler du monde, certains s’accrochent et je me dis qu’on pourra grimper à plusieurs mais ils ne tiennent pas, dommage. Un final raide depuis Bisanne, quoique moins raide que d’aller jusqu’au Signal de Bisanne. Heureusement on s’arrête au croisement qui redescend (et remonte) aux Saisies. 
 
Dans la descente nous rattrapons avec 2 autres coureurs un groupe d’une bonne dizaine. Je suis content de trouver un groupe qui à l’air de bien avancer. J’en profite pour manger à nouveau. Au pieds de l’ascension nous croisons les premiers du moyen parcours, ça descend très fort. Je me met à mon rythme à l’avant. Au bout de quelques minutes je me retourne et ouch ! plus personne ! Je me dis que je monte trop fort et je vais le payer, je prends donc la sage décision de me caler dans des roues à … 2kms du sommet ! Tant pis je verrais bien si les barres maisons font effet. 
 
Au sommet tout le monde fait demi-tour pour ne faire que le moyen parcours. Déçu, j’attaque la longue descente qui mène à Thônes seul. Je ralenti et attends un coureur au loin, il me rattrape et me demande si il y avait un demi-tour en haut, je lui dit que oui et de répondre « tant pis je vais faire le grand parcours ». Il file comme une flèche. Je ne le reverrais pas. Heureusement un groupe doublé dans l’ascension me reprend et on roule ensemble en faisant quelques relais. Les routes sont mouillées mais il ne pleut pas, on est passé pas loin de l'averse. Je prend le temps de manger mes 2 petits sandwichs et une banane, de quoi tenir !
 
Nous attaquons donc à 6 ou 7 le col de la Croix Fry, heureusement repéré quelques jour auparavant. Je mène le tempo et ça lâche très vite derrière. On se retrouve à 3. Je monte trop vite et vais le payer après Manigod où je ne suis plus capable de tenir le rythme dans le raide. Les 2 s’échappent lentement, le moral est bon car personne ne revient derrière. Une averse de grêle s’abbat sur la Croix Fry, ça fouette ! Je sens le craquage pas loin, heureusement le sommet est là et je m’enfile un verre de coca sur le vélo au ravito.
 
Mauvaise nouvelle : après la grêle, la pluie ou plutôt l’orage ! En 30 secondes je suis trempé de la tête au pieds, ça a pénétré de partout. Eclair et tonnerre sont de la partie, l’orage en montagne ça ne rigole jamais. Je ne sécherais pas jusqu’à l’arrivée et il me reste encore ~30kms dont 2 descentes et une  ascension, ça promet.   
 
Remontée aux Aravis : mouillée et je reprends un peu de force malgré que 2 coureurs me doublent, ils ne me distancent pas beaucoup mais au sommet je dois mettre pieds à terre pour mettre le coupe vent qui coince. Peut-être inutile étant donné que tout est détrempé et qu’il pleut toujours ? Non non, le tempête redouble et le vent est fort, je claque des dents et tremble du guidon, descente épique à 15km/h, je n’y voit rien, certains descendent à pieds. 
 
Je me chope 2 crampes terribles à Flumet me contraignant de me mettre en danseuse longtemps pour qu’elles finissent par passer. Il ne pleut plus. Je suis seul et augmente lentement ma vitesse jusqu’au moment où un des types de Thônes me double a vive allure. Ni une ni deux je me dis que c’est ma seule chance de rentrer vite et me met dans sa roue. Nickel ça roule entre 30 et 35km/h, je prends un court relais. Il s’avère que nous avons déjà finit la Scott 1000 bosses ensemble, plutôt marrant pour rentrer sur Megève, dommage je ne sais toujours pas qui c'est ! Merci à lui et à la prochaine.
 
J’en termine à la 59ème place sur 250 coureurs classés sur le grand parcours. Les premies finissent à partir de 4h27 quand j'en découd en 5h39, un gouffre !

Plutôt content de cette prestation sachant que mon problème de genou ne m’a pas permis de m’entraîner comme je l’aurais voulu. 
 
Merci aux organisateurs, signalisateurs et bénévoles, petit bémol pour les routes plus que pourries… 
 
L’année prochaine je reviens !
 

Résultats scratch : 59ème/250. Par catégorie : 18ème/28.
Résultats ici
CR du Team BV Sport ici 
Données de la course sur strava 

 
 


Le Vendredi 03 Mai 2013
 
J'ai profité de ces quelques jours de repos forcés pour m’amuser à faire un compte-rendu des 3 épreuves auxquelles nous avons pris part avec JB. Ce furent notamment nos 2 premières cyclosportives et une montée chronométrée ( la deuxième pour ma part ).
 
En pleine préparation pour les cyclos estivales programmées et sans aucune expérience, nous mettons un point d’honneur à en faire quelques unes en ce début de printemps qui tarde à s’installer.
 
Je vais faire de petits compte-rendu dans l’ordre chronologique inversé car la dernière en date est toute fraîche et je l’ai encore bien en tête : 
 
- 28/04/2013 : Scott 1000 bosses – 106kms
- 21/04/2013 : Grimpée Chronométrée du Sappey lors de la grimpée des 3 communes organisée par le TVS
- 24/03/2013 : Corima Drôme Provencale


28/04/2013 : Scott 1000 bosses – 106kms

Suite au fiasco de la Corima, JB me propose de courir la Scott 1000 Bosses. Gros manque de motivation pour ma part, on finit par convenir de faire le moyen parcours : 106kms et 1900m de dénivelé au lieu du grand : 150kms et 2800m de dénivelé.
Bien lui a pris d’insister car malgré la fraîcheur et un départ qui a failli être compromis pour lui, la course s’est bien déroulée.
 
Départ le long des quais de Saône, quelques rétrécissements créant des ralentissement, dont un obligeant à mettre pied à terre. Jb me rejoint peu avant la côte du Roule puis nous ne nous reverrons plus jusqu’à l’arrivée.
Pas eu le temps de s’échauffer et très mal placé dans le sas, je laisse filer jusqu’à la côte de Chaponost, là le rythme me semble trop bas, j’en profite pour accélérer et faire monter un peu le cœur. Mon cardio fonctionnant à mi-temps en ce moment, je ne suis jamais sur de la véracité des données, tant pis, je verrais aux sensations.
Vient alors l’ascension de Chateauvieux, puis Yzeron, je ne suis pas bien, les jambes répondent pas, le cœur tape fort, trop fort à mon goût. Je commence à craindre de me griller pour la suite. Tant pis, nous sommes venus pour nous tester et nous entraîner alors je continue à grimper un peu fort en jouant l’élastique avec un type « Assos-Cannondale » qui remonte beaucoup de monde, il me distance peu avant le sommet. 

 
Je fais une bonne descente dans la roue d’un ancien en espérant qu’il connaisse bien la route car on roule  relativement vite. C’est grisant.
A ce moment là je commence à me sentir bien, je me fais violence un instant pour recoller à un groupe qui entame gentiment le col de la Croix-Perrière. Je me sens bien et me mets à mon rythme, genre 15-16km/h sur du 7-8%, ça me va bien, ça ressemble aux entraînements.
6kms d’ascension en bonne forme, le groupe se disloque légèrement, je retrouve « Assos-Cannondale ». Voilà qui fait du bien au moral.

La suite se passe vite, on a de la neige sur la route, pas grand chose mais méfiate quand même dans les descentes en forêt où la neige tombe des arbres. On est un bon petit groupe, pas très bien organisé mais ça relaie quand même. J’ai du mal à savoir comment j’ai passé les cols car ils ressemblent plus à des bosses et c’est pas mon fort mais je suis plus ou moins devant à chaque fois sans trop m’exciter.
Quand je vois qu’on passe le col de Luère, je comprends qu’il ne reste qu’un col : celui de la croix du Ban, il est court, régulier et un poil raide. Ca me plaît. Je commence à me dire que je vais m’amuser un peu en plaçant une petite attaque dans celui-ci pour distancer mes coéquipiers, en m’imaginant qu’avec un peu de courage je pourrais reprendre un groupe pour rentrer. Faut pas trop rêver non plus.

 
Voilà qui est fait, j’arrive en haut avec une bonne avance et après avoir repris 3 autres cyclistes. J’essaie de foncer,  dans une descente inconnue c’est pas évident, et entame en force les routes bosselées mais mon physique d’arbalète ne me permet pas d’aller assez vite, je me fais reprendre par 2 doublés précédemment dans l’ascension. Ils roulent fort et j’ai du mal a tenir les relais, tant pis j’essaie de jouer le jeu quand même.
On se fait reprendre à la fin de la descente de Chaponost par le fameux groupe distancé auparavant. Pas assez rapide et pourtant j’ai trouvé que ça roulait assez vite.
 
Arrive la dernière grimpette : petit muret de 200mètres entre 10 et 15%. Ca attaque fort mais personne ne tient le rythme, un mec me double à fond, j’accélère et crée un petit trou, c’est ma dernière chance. Essoufflé je rejoint le type qui me parle de faire des relais… Je lui dit que je veux bien essayé. Je tente mais… plus de jambes, pas assez rapide, le groupe nous reprend et ça se jouera au sprint où je n’arrive pas à me placer mais on ne joue pas un top 10 non plus ! Content d’en terminer et de voir qu’il n’y a pas beaucoup de monde à l’arrivée, tiens tiens aurais-je fais un résultat pas trop moche ?...

Résultats scratch : 48ème/348, par catégorie : 16ème/57en 4h45’55. 
Compte-Rendu Vélo 101 ici : http://www.velo101.com/cyclosport/article/compterendu-de-la-scott-1000-bosses--7389

Je suis plutôt satisfait de ma prestation pour une deuxième participation à une cyclo, malgré un départ moyen, une météo pas top et aucune connaissance des ascensions, je me suis beaucoup amusé et c’est ça qui compte. A la prochaine.
 


 

21/04/2013 : Grimpée Chronométrée du Sappey lors de la grimpée des 3 communes organisée par le TVS

On profite d’un weekend à nouveau froid et couvert pour se faire une petite grimpée chrono avec JB : celle du Sappey, parfaitement inconnue dans ce sens là.
 
Le début de l’ascension ne se déroule pas sur la route principale mais sur une route parallèle qui offre quelques beaux pourcentages. On s’échauffe rapidement sur cette portion.
 
Le départ est lancé et le plat du début se fait à vive allure en tachant de remonter un max.
Dans le raide ça souffle fort et on est pas loin de frotter car c’est assez étroit. Je suis au taquet mais me dit que les autres aussi. On rejoint la route principale et un groupe de 6 se forme, je reste à l’arrière pour me refaire un peu puis commence seulement à prendre mon rythme quelques kilomètres avant le col de Vence.
C’est là que le groupe s’égrène et je remonte le tout en douceur, un type colle à la roue. J’accélère dans le plat après Vence pour recoller à un groupe de 3. Il ne se passe pas longtemps pour que nous ne soyons plus que deux. On rattrape à nouveau 2 cyclos avant le dernier kilomètre, dont la première féminine du Chambéry Cyclisme Formation. Ainsi nous sommes 4. Personne accélère et ça me surprend. Je passe la plaque pour le final plus plat.
 
Aux 500mètres toujours rien, je décide de partir seul au sprint car on est là pour s’amuser, je me retourne, personne ne suit ! Alors je fonce comme à l’entraînement et passe la ligne d’arrivée explosé ( d’où la grimace sur la photo… ).
 
Les montées chrono ça me plaît bien et je suis bien content de finir 30ème sur 79 participants. Ma première fut celle du col de l’Epine, j’étais pas terrible et je n’avais jamais fait aucune course. Cette année ça devrait aller mieux j’espère.
 
Résultats : 30ème/79.
Site du TVS, merci à eux pour l'organisation et les photos : http://www.tvs.free.fr/pmwiki/pmwiki.php?n=Grimpee3communes.Edition2013?from=Grimpee3communes.Accueil
 
Grimpée Du Sappey
La grimace, c'est à cause de la météo (photo TVS)

Grimpée Du Sappey JB
JB en découd (photo TVS)
 

 
24/03/2013 : Corima Drôme Provencale
Une drôle de façon de réaliser notre première cyclo : sous une pluie battante. 
 
La logistique a pourtant été gérée au mieux jusqu’au départ, entre le camping, le fourgon, la nourriture, la veille permanente de la météo, d’heure en heure, guettant la moindre amélioration.

Pas de grosse surprise, le lendemain matin c’est tout gris mais la pluie n’est pas encore de la partie, ou alors très faiblement. Cela nous permet de démarrer la course et traverser Montélimar au sec. 
 
Ca s’agite de partout mais finalement je m’attendais à pire. On se suit avec JB jusqu’au premier col, le col du Colombier, rien à voir avec notre Grand Colombier... De là je ne me ménage pas vraiment, erreur du débutant certainement, et monte quasi comme pour une montée sèche en regardant quand même le cardio histoire de pas taper trop haut.
S’en suit une courte descente et une longue approche vers le col suivant, le col de Vesc. Je suis avec un groupe qui roule bien mais au pieds de la montée je repars à nouveau fort, trop fort la suite me le dira, mais là ça tiens et je grimpe bien en profitant d’une petite accalmie.

 
Ca ne dure pas longtemps : descente exécrable, les doigts restent bloqués aux poignées de freins tellement ça caille.
Dieulefit nous voilà, j’aperçois un ravito, personne ne s’arrête. Je comprends bien que quand on joue la gagne on ne puisse pas s’arrêter mais pour une 250ème place nous pourrions faire honneur aux bénévoles qui subissent les intempéries. Bref ça file et la Col du Grand Bois est vite avalé mais je commence à avoir les jambes dures.
 
Au ravito suivant je m’y arrête pour faire le plein des gourdes et manger un bout. Je prend même mon temps et ça fait du bien. 

A l’attaque du col de Pascalin, me sentant revigorer, je pars trop fort et finirais le dernier kilomètre dans les choux. 
 
Je me fais rattraper en début de descente, nous échangeons quelques mots et roulons ensemble jusqu’au pied du col de Tartaiguille. J’ai du mal à le suivre, impossible de prendre des relais. Il a l’air frais.
 
Au pieds du col ça attaque sec, je me fais distancer instantanément, les jambes me brules et j’ai des crampes aux mollets. Le col se remonte en rampant. Je me fais reprendre par une quantité phénoménale de cyclo, ça m’apprendra à partir trop fort…
 
Au mental je rejoins le dernier ravito, épuisé, détrempé et transi de froid. Au moment de repartir je reconnais un visage familié, JB arrive au ravito. Je l’attends quelques instants et nous rentrons ensemble.
 
Ce n’est pas fini et les longues lignes droites et faux plats descendant pour rejoindre Montélimar me font très mal, je tiens à peine dans la roue de JB. Il me tire jusqu’à la dernière difficulté : un mur à plus de 15%. Impossible de tenir je finis à pieds, JB file un peu et s’arrête également. 
 
La ligne d’arrivée n’est plus très loin, nous terminons ensemble et je suis bien heureux d’en finir.

Résultats : 259ème/333.
 
Corima Drôme Provencale
Photo Maindru

 
 

 
Un bel aperçu de l’ambiance cyclosportive qui me laisse un apriori plutôt mitigé. Ce qui m’a semblé assez fou c’est que même au milieu du classement on ne perd pas une seconde, on ne discute pas avec le voisin et on en oublie les signaleurs, les gens aux ravitos etc. Un petit bonjour et un grand merci de temps en temps ça doit leur être agréable.
Néanmoins le fait de se retrouver tous en fin de course pour la « pastaparty » est plutôt sympa, c’est l’heure du bilan. C’est également intéressant de se tester face aux autres amateurs.
J’ai eu envie d’essayer les cyclos cette saison, plusieurs sont déjà programmées, cela permettra de voir mon évolution physique et si j’aime ce genre d’ambiance, en espérant que le soleil donnera un peu de bonne humeur aux concurrents.


 
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