Bonjour bonjour,

Il était une fois trois compères qui s’en allèrent un samedi à 6h42 au lieu de 6h car les averses furent tenaces…

Nous traversâmes le massif de la Chartreuse par le col du Granier (alias Grammy Awards, c’est la famille), du Cucheron et de Porte ( alias gracieu comme une Porte de chiotte ). Le Grammy awards déversa sur nous un flot d’averses à défaut de gamelles musicales, Adèle (Blanc-sec dans un verre à ballon) n’a qu’a bien se tenir.
La Chartreuse se dévoila avec lenteur car la beauté sait se faire désirer. Au col de gracieux comme une Porte de chiotte, nous nous offrîmes un sandwich au chien de Chamechine et coca. Le compère Sylvain sorti une banane stylée : 2 fois plus grosse que les autres, made in Israël, chuuut la LICRA va me tomber dessus. Le compère Jib fut lui resté sobre avec une banane Congolaise, pas plus grosse qu’une carotte. L’égalité des hommes est encore loin de faire l’unanimité, mais que fait la Ligue Internationale des Droits de l’Homme ?? Elle laisse les Soudanais se faire expulser d’une des dernières démocratie ethnique, cité précédemment, n’en déplaise à BHL. (voir ICI,  partie 2 à environ 14min, attention c'est de la nitroglycérine. Rien n'empêche de voir le reste et les autres vidéos, un peu de culture et d'information telle qu'on devrait nous la montrer ne fait pas de mal ).
 

COL DU GRAMMY AWARDS

COL DU CUCHERON




COL DE PORTE
 

Lors de cette courte pause, nous apprîmes la venue inopinée du ô combien reconnu Skieur-Alpiniste, Volo, pour nous accompagner durant l’ascension de la première étape de la traversée du Vercors : la montée à Lans en Vercors. Presque 20kms de montée relativement monotones qui conduisent au plateau enchanteur du Vercors. Le vélo de Volo, 25ans, monté sur des plateaux de 28/38/48, à peine 10kgs, une bête de l’époque !

Le soleil apparut alors et ne nous quitta plus du weekend. Nous déjeunâmes des pâtes et le compère Jib repris de la sensibilité dans les orteils, ouf, les onglées de la Chartreuse sont passées ! Puis au moment de reprendre notre chemin, un bruit de conserve tout droit sorti du vélo du compère Sylvain se fit entendre : « bling,bling » «  Et un rayon, un ! ». Il faut savoir que le B’twin a subi toutes les intempéries durant 4 années sans avoir fait une seule révision, les bruits ambiants ne font même plus peur, on craint une rupture du cadre à tout moment, mais la mécanique Chinoise résiste et seules certaines pièces abandonnent le navire. La providence Vertacomicorienne, ou plus précisément Lantierenne, permit de trouver un magasin de vélo, qui ne servit à rien car le rayon B’Twin s’adapte uniquement sur un moyeu B’Twin, donc on fit enlever le rayon et Sylvain roula délesté d’un rayon durant ces 2 jours.


 

LANS EN VERCORS








 

SUR LA ROUTE PRES DE ST AGNAN

 

Nous prîmes une route différente de celle de Volo et lui fîmes nos adieux. Nous dûmes rouler très vite à présent car le train de 17h44 au départ de Die ne nous aurait point attendu. Il fallut prendre de gros relais appuyés dans les gorges de la Bourne, Sylvain aux mollets saillants, puissant athlète herculéen, mena cette bataille en maître, laissant à peine le temps aux suiveurs de contempler les sublimes paysages du Vercors. Une dernier col à gravir et le tour fut joué : le col de Rousset aux pentes faiblardes et ennuyeuses fut vaincu, et par là même, le dernier col de la journée, la fin se rapprochait.

 

COL DE ROUSSET

De celui-ci nous traversâmes un tunnel débouchant sur un chaleureux versant Sud-Ouest donnant sur le Diois.

Une descente des plus agréables commençât, et l’on vit défiler falaises abruptes, épingles serrés et champs de lavande aux odeurs enivrante jusqu'à Die, point final de ce premier jour. On éructa de joie, on hurla des « Vive la France » surement que l’on nous prit pour des chauvins, non M. Xavier Cantat, mari de Cécile Duflot notre ministre de l'Égalité des Territoires et du Logement, la France n’est pas un petit pays, nous ne sommes pas les deux pieds dans la bouse !! Ne tolérons pas de la part des membres du gouvernement (ou pièces rapportées) ce qui n’est pas tolérable ! ( voir ICI  ).
 

VUE SUR LE DIOIS



LE TRIO DE CHOC



CHAMPS DE LAVANDE ET FALAISES ABRUPTES

Avec 15minutes d’avance, nous dûmes prendre les billets de train et faire quelques courses pour le repas du soir car l’on imagine bien la quantité de calories dépensée lors de telles épreuves, le compteur de Jib indiquait même 6000kcal perdues ! Un bon prétexte pour se goinfrer !

Nous nous retrouvâmes propulser à Chorges via les chemins de fer nationaux, et oui il reste encore quelques société nationales, heureusement. Sans doute que la communauté dirigeante organisée aux puissants lobbys et la soumission absolue de notre gouvernement Flambie flamboyant ( le changement c’est maintenant : j’te la mets dans ta gueule, j’te la fous dans ton cul, voir ICI ) achèvera le travail de privatisation.  

Chorges, paradis du farniente où joie et bonne humeur sont la clef de voûte de la maison familiale de Jib. On y coula quelques heures paisibles après avoir accéder à la maison, aux Andrieux, 300m et 4kms plus haut, une remontée titanesque, le repos se mérite ! En cadeau :  Salish Duchen (salle de douche), Clairette de Die, spaghettis, infusion de tilleul. Nous prîmes le temps d’examiner la tenue de l’athlète Sylvain, équipé en Décat de haut en bas, nous nous attardâmes sur l’extrême usure des chaussures « Treblinka 700 », en se demandant s’il n’avait pas randonné avec. Quelle rigolade !

 
L'ATHLETE
 

Le lendemain, mon réveil ne sonna point à 6h comme prévu mais, bienheureusement, nous nous réveillâmes à 6h45, clopi-clopant aux jambes de bois du fait des courbatures de la veille. Ces 45 minutes de retard ne nous arrangèrent guère car nous devions à nouveau prendre un train à Modane, à 19h45, d’autant plus que c’était le dernier. Branlebas de combat pour le petit dèj, tout le monde se prépara, on ingurgita une grosse quantité de nourriture pour tenir le plus longtemps possible. La journée cyclosportive commença par une descente à la fraiche et 70kms de faux plats/bosses pour rejoindre Briançon. Nous nous relayâmes afin de se répartir l’effort. Nous longeâmes le lac de Serre-Ponçon puis remontâmes la Durance bleue turquoise, les paysages grandioses défilèrent jusqu’à Briançon où une côte bien raidasse permet d’accéder aux fortifications de la ville. Une pause ravitaillement s’imposa avant de commencer la rapide et belle ascension du col de Montgenèvre.
 

VALLEE DE LA DURANCE



BRIANCON

Chaude ascension du Montgenèvre où nous primes tous beaucoup de plaisir de part la régularité de la pente, les belles épingles et l’arrivée au col étonnamment rapide.
 

MONTGENEVRE

Pause déjeuner à Montgenèvre, dans un restaurant tenu par des Italiens, spaghettis bolognèses al dente ( parfait pour les sportifs!), toilettes à la napolitaine… Nous reprîmes rapidement la route car le temps était compté et la dernière ascension, la plus mémorable, nous attendait : le col du Mont Cenis ( Montecenisio ), 30kms d’ascension dont un tiers sans répit et aux pourcentage intéressants… (voir ICI).  
Mais avant cela nous dûmes descendre les 40kms de route menant à Suse, 40kms avec un vent de face, remontant toute la vallée du Montgenèvre, nous pédalâmes dans les descentes, puis comme des forcenés sur le plat. A Suse, nous nous arrêtâmes quelques secondes dans une pseudo discothèque branché, stylée, stylisée, tunning ou tendance : ambiance gros son avec musique à fond comme à 2h du matin, et le barman qui ne baisse pas le volume. Heureusement  nous ne  tardâmes pas et repartîmes avec les bidons remplis d’eau fraiche.

A l’attaque de la dernière difficulté du weekend, parés pour 30kms d’ascension. Nous nous séparâmes naturellement assez rapidement afin de prendre chacun son rythme de croisière. Le vent, cette fois-ci  descendait la vallée du Montcenis, donc nous l’avions de face, une fois de plus. Il fut même très désagréable par moments car la pente déjà soutenue imposait un rythme faible, mais alors avec le vent de face ce fut terrible !

Une quantité incomptable de voitures, motos et autocars nous doublâmes, certains à grande vitesse, en mode rally, comme par exemple la Fiat doublant une moto en pleine courbe, selon les faits relatés par Sylvain. La nuisance sonore fût intense ( je cite à nouveau Sylvain : « Le plaisir de rouler à vélo à côté de centaines de moto ruptant en pleine montée ».

Jib prêta une attention toute particulière au drapeau Européen sur les panneaux indiquant l’entrée en France à plusieurs reprises, pas un seul bleu blanc rouge. Il m’interpella aussi sur le fait que nous ( les Français, les gagnants), à la sortie de la 2^nde guerre mondiale, avons volé « un peu » de terrain aux italiens, oui, la frontière n’est pas au col ou au lac mais plusieurs kilomètres en dessous, la où géographiquement c’est encore l’Italie. L’Histoire est écrite par les vainqueurs pour les vaincus.

Pendant que Sylvain hurlait auprès de chaque motard dégénéré, je faisais signe à Jib quelques épingles en dessous, il ne me vit pas mais ce fut rassurant de se savoir tous là, pas très loin après 2h d’ascension. Il ne resta plus que quelques kms avant d’arriver à la pyramide, puis au col. Victoire, le col fut atteint vers 18h,en 2h30, nous nous retrouvâmes pour engloutir quelques sodas et nourriture avant de rapidement repartir dans un froid de canard, nous grelotâmes, les doigts se crispèrent, les bras tremblèrent mais nous ne tardâmes point à retrouver le soleil et la chaleur lors de cette plaisante descente.
 

COL DU MONT CENIS ET LAC EPONYME



JIB EN TERMINE AVEC LES 30KMS D'ASCENSION SUR LE TOUT NOUVEAU SCOTT DE COMPET'

Il ne nous resta plus qu’a rejoindre Modane avant 19h45, nous nous mîmes au travail en faisant quelques relais bien appuyés au cœur de la majestueuse vallée de la Haute Maurienne, les quelques remontées firent mal aux cannes. L’arrivée à Modane se fit dans une descente exponentielle et nous arrivâmes à 19h30. Le temps pour Jib de perdre 10 minutes dans un bar de goitreux pour prendre à manger, les ayant pourtant prévenus de la relative urgence, ils confondirent même 5-10min en 15-20min.  Néanmoins nous pûmes prendre ce dernier train menant tout droit à notre belle cité : Chambéry, notre promise. Dans le train, les classiques bonbons Haribo ( les crocodiles ), quelques victuailles, un point sur les stats vélo : 375kms, 7300m de dénivelé, un point sur les quantités de calories dépensés : pas loin de 14000, de quoi manger tout et n’importe quoi durant les jours qui suivent !!

 

 
VELOS BIEN RANGES

Pour combler notre bonheur, alors que nous avions eu beau temps tout le weekend, nous arrivâmes à Chambéry sous une fine pluie bienfaitrice.

 Merci aux 2 compères pour ce succulent weekend de cyclosportivo-découverte.